Le triomphe de l’inertie mouvementée

L’échec de la loi Macron devant l’assemblée nationale a valeur d’acte manqué. Tout ce qui subsiste possiblement de raison nationale plaidait pour que ce modeste paquet de réforme, peu susceptible de soulever des montagnes, soit adopté par la majorité parlementaire de gauche.

M. Macron l’a dit et on ne peut que le croire. Il s’est fait l’apôtre humble de sa loi éponyme. Il a payé de sa personne pour écouter les débats et accepté qu’elle soit amendée. Il a fait son mea culpa et a battu sa coulpe sur la question des professions réglementées.
Mais voilà. Le seul moyen de faire une loi utile, fût-ce a minima, à notre économie, c’est de produire une coquille vide où peut s’écouter le chant délicieux de nos impuissances.

La gauche est prisonnière de l’idéologie. Il faut entendre ce que l’on entend sur le travail le dimanche, sur 12 dimanches dans l’année!, dans un pays qui compte plus de trois millions de chômeurs et, même si on ne peut attendre d’une telle mesure qu’elle suffise à relancer notre économie, le signal aurait pu avoir sa portée bénéfique.

Mais voilà, en France, ce qui triomphe, une nouvelle fois, c’est l’inertie mouvementée qui a pour siège régulier le parlement, théâtre de l’impuissance de notre pays, et pour acteur les intérêts et calculs politiciens.

Bien à vous.

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