Anomalies quantique de la géopolitique

La Chine est conviée à la gouvernance des affaires et des équilibres du monde.

L’agression perpétrée par la Russie à l’encontre de l’Ukraine presse l’empire du Milieu de dire qui il est.

C’est ainsi qu’apparaît légitime et louable à la Chine d’exercer sa part de la responsabilité commune dans la construction de la paix.

Il n’est nullement difficile de concevoir le prix que cette paix, bâtie sur l’évidence préalable, ambiguë et inéquitable que la maxime: la guerre n’est de l’intérêt de personne encadre d’une machoire ferme, appelle à passer par pertes et profits.

Je crains bien que nous n’ayons pas affaire ici à l’authentique Chine.

Le monde a pourtant besoin de savoir où est la vraie Chine.

Le monde a besoin de sortir de l’ambiguïté qu’incarne une Chine à deux visages et, dans son si cher proche étranger, l’ambiguïté de deux Corées si diamétralement opposées.

Le miroir qu’est l’une est tendue à l’autre dans un face à face tendu et une asymétrie insoluble (1.4 milliards d’habitants face à 23 millions).

Regardons au cœur de cette époque, en son nœud gordien, la subsistance de la principale anomalie, quasiment quantique. Elle est susceptible de dominer le monde. Elle y aspire.

Celle de Berlin s’est résolue dans la réunification. Celle entre la Russie et l’Ukraine développe sa trame tragique.

Il demeure les autres, celle des deux Corées, et, à titre principal, l’anomalie que constitue la Chine vis à vis de son double, Taïwan.

Entre la Chine et Taïwan, indépendamment des divisions militaires susceptibles d’être alignées, de l’importance des territoires, l’image la plus puissante en dignité est insupportable à l’image la plus faible comme Hong Kong est une péninsule insupportable à Pékin, exactement comme Kiev insupporte aussi Moscou.

Nous nous entretenons donc avec une Chine qui est devenue un géant démographique.

Nous nous entretenons donc avec une Chine devenue une hyperpuissance technologique, économique et même monétaire.

Nous nous entretenons donc aussi avec une Chine apte à rivaliser sur les plans militaires, spatiaux et stratégiques.

Mais nous avons pourtant toujours affaire à un nain moral et politique qui prétend toujours interdire de parler avec Taïwan au niveau de la Mer et au Tibet au niveau du Ciel et qui réprime d’une main de fer ses jeunesses.

La vraie Chine, qui ne peut pas ne pas être une nation éminemment morale et politique pour être elle-même, remerciera au bout du compte les nations, les démocraties, d’avoir contribué à la sauvegarde de Taïwan et du Tibet.

A l’heure actuelle, nous devons, hélas, nous accommoder d’une Chine atrophiée et dompter la force par laquelle elle entend nous soumettre à sa subtile et lente volonté.

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