En attendant la fusion nucléaire

La technologie de la fusion nucléaire doit libérer, à terme et lorsqu’elle sera pleinement éprouvée, le monde de la servitude aux énergies fossiles et à la dépendance à un combustible rare.

Elle changera la face du monde en permettant de s’affranchir des chantages énergétiques et, dans une limite à vérifier, de sa cherté.

La communauté internationale doit impérativement préparer les conditions de cette transition avec les pays producteurs d’hydrocarbures, particulièrement de l’OPEP, pour lisser au mieux, sur la période conduisant à l’émergence de centrales à fusion, la préservation des intérêts vitaux respectifs.

Si nous devons éviter, nous qui sommes consommateurs, des tensions qui nous impactent si durement aujourd’hui, grâce à des tiers, nous devons garantir à ces pays, à la communauté qu’ils forment (OPEP -), un mécanisme de retour en matière de stabilité.

On ignore combien de décennies seront nécessaires pour aboutir à la maturité de la fusion, mais l’attitude agressive de la Russie oblige dès aujourd’hui à calculer ce changement d’horizon et à se garantir mutuellement, dans un cadre à définir, des risques d’un effondrement systémique.

De tels accords ne peuvent pas impliquer des États qui ont une approche égoïste voire criminelle de leurs ressources.

Sans relever formellement de tels mécanismes, le Mondial Qatar 2022, dévoile des perspectives sur lesquelles construire.

Le sujet stratégique est sur la table.

Il n’attend qu’à être enrichi.