Retour aux sources

Il n’y a pas d’autre choix que de sortir du marasme démocratique par le haut, par la liberté de l’intelligence autant que par l’intelligence de la liberté.

La République nous attache, par ses institutions, par le vocabulaire qu’elle met à la disposition de tous, à la discipline de la liberté. Même si son addiction invoque en son nom le droit de boire tout son saoul, un alcoolique n’est pas libre par l’alcool. Un drogué par la drogue.

Le défi de La liberté (guidant le peuple) ne peut se réaliser que par la détermination du peuple à rester et redevenir, pleinement, qui il est: Un et indivisible. Le Peuple est-il proclamé et se voit-il essentialisé ainsi, dès l’origine, pour se voir réduit au narcissisme?

Nul n’est citoyen par le genre sexuel, par les phobies, les allergies, par ses dénis, le sectarisme de ses orientations alimentaires ou de quelques lubies, par ses passions partisanes et idéologiques qui constituent un marketing de la pensée.

Nul n’est citoyen par le paroxysme identitaire auquel est porté, à dessein d’atteindre la République, l’individu médiatique, l’homo médiaticus.

On n’est pas citoyen par sa personne médiatique. On l’est par son Être. Par l’unicité de son Être.

Le peuple se définit par ce qui lie et distingue. Il se décompose par ce qui sépare et « indiffère ». Il y a une Politique qui ne parle plus qu’aux différences. Il y a une Politique qui ne sait qu’accentuer les différences, qui ne sait parler à chacun parce qu’elle ne sait plus parler à tous.

Tel est le triste cours d’une désolante démocratie.

La République ne peut pas être sans le peuple. Elle ne peut pas être sans l’esprit de service envers le peuple qui doit animer chacun, y compris celui qui rend compte et l’informe.

Le journaliste veille, au-delà de la religion des faits, sur l’intégrité du système et des contenus informationnels.

Cela est dû au peuple. C’est ce qui l’édifie.

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