Addendum à la campagne aux Européennes 2024

N’oubliez pas de considérer Poutine tel qu’il se voit depuis des années et tel que les réseaux pro-russes le représentent, c’est-à-dire en domination, absolue et imparable, du jeu international.

La représentation ci-dessus, postée en 2015 par les infiltrations russes dans les réseaux sociaux français et européens, a une portée subliminale. Elle dit que nous sommes dans la nasse et que, quoi que nous fassions, nous finirons dans la gueule du loup.

C’est cela ce que cette image dit.

Cette image date de 2015. Mais elle laisse échapper une évidence : si la partie est en cours, à ce moment-là, cela signifie que la partie n’a pas commencée là.

A-t-elle commencé à la conférence de Munich sur la Sécurité, en 2007, lorsque Poutine, pour reprendre la manière dont France Inter relatait l’événement, a dit ses quatre vérités à l’Occident.

Le problème du 11-Septembre-2001, c’est qu’il a été conçu pour interdire tout entendement de la situation d’ensemble.

Il a été élaboré, à cette fin, avec la construction initiale de cette légende selon laquelle le 11-Septembre-2001 inaugurait le schéma d’une « organisation non étatique » s’en prenant à Nous, en même temps qu’un index subliminal de plus en plus insistant désignait, tout de même, l’Arabie Saoudite à la vindicte des opinions publiques occidentales.

Il n’est pas inutile de signaler qu’elle était, jusque-là, l’indéfectible allié stratégique de l’Occident et l’une des clés du marché énergétique. Il fallait parvenir à installer l’idée qu’y siégeait l’origine du Mal. Discernez-vous la mécanique de raisonnement qui est, cran après cran, mise en oeuvre?

Si vous voulez que ce scénario qui nous est stratégiquement favorable soit retenu et délivre toute sa puissance, nous avons l’ingénierie pour vous procurer de quoi l’abreuver. Ceci est la clé de l’intelligence du soft power russe. Elle est infiniment redoutable.

Petite parenthèse : c’est l’Arabie Saoudite qui a contribué à l’écroulement des cours de brut qui a asphyxié, économiquement, l’ex-URSS et l’a fait s’effondrer, effondrement considéré par Poutine comme la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle.

Il est évident que Poutine n’est pas quelqu’un et qu’il n’est pas à la tête de la cryptogarchie russe pour ne pas être en mesure de réserver des chiens de sa chienne à ceux qu’il estime être des traîtres. J’ai beaucoup de mal à penser que si le guide suprême de la Révolution Islamique d’Iran lui a montré un schéma pour déstabiliser le royaume saoudien, il ne l’a pas exploité.

Il voit les failles des systèmes de défense dans les esprits. Et je l’ai vu les avoir vu.

Poutine n’est pas le fils spirituel de la Russie qui a inventé le mythe du Protocole des sages de Sion et la grande Illusion dialectique du Communisme pour rien.

Alors, on trouve toujours un idiot plus ou moins utile pour dire aux Européens qui veulent gober la couleuvre ou aux Américains qui veulent l’entendre de la bouche d’un clown que la commission européenne, c’est l’Etat profond et que Washington, c’est aussi l’Etat profond.

C’est ce que l’on nomme la projection accusatoire.

A partir de cette injonction, qui signe ce qu’est, profondément, la psychologie de l’Etat russe, les uns et les autres parviennent à convaincre des masses d’électeurs que l’Occident est toxique et que sa supériorité morale et technologique est une supercherie.

Il fallait inscrire dans le psychisme des populations, que le sentiment de prééminence de l’Occident, plus que de supériorité, est illégitime, qu’il est le produit d’un complot, d’un conditionnement, d’une doxa libérale, qu’il se réalise aux dépens des tiers-monde, et si la tache ne suffit pas, qu’il est le fruit non seulement de l’exploitation du capitalisme sur les Hommes mais de sa prédation sur le climat, et que là-bas, dans l’autre monde, tu verras et tu seras libéré.

Les moteurs logiques qui ont été mis en marche contre Nous, l’Humanité, ce sont ceux-là.
Ce ne sont pas des moteurs d’équité et de justice
. Je vous en prie, prenez un peu de recul sur les éléments de langage et de dialectique pour observer le mouvement et la nature de ce qui s’insinue dans l’esprit et le transforme.

En informatique, il y a au moins des pares-feux. Normal, il y a des ingénieurs qualifiés.

Dans l’âme humaine, il n’y a plus rien. Nous avons déclaré que nous sommes assez grands pour nous débrouiller avec le réel.

Alors, on entre dans l’âme des peuples comme dans du beurre ou comme dans un moulin, pour y semer les graines de doute, de discorde et de conflictualité.
La société de l’information, vitale aux démocraties, y secrète aujourd’hui la perversité dialectique qui dessert et expose ces mêmes démocraties au ridicule. Le wokisme en est une forme experte.

Cette perversité dialectique qui s’est abattue sur Nous n’a semble-t-il plus de limite et c’est elle qui conditionne les débats pour que, au bout du processus, ils produisent la capitulation de l’intelligence commune devant la terreur.

Il faut se souvenir des choses et comment nous avons été prés de tomber dans le panneau. Nous avons exaucé, en partie le vœu de Poutine, l’Arabie Saoudite s’est décalée de la ligne occidentale.

Regardez, maintenant, parmi les plus virulents à avoir dénoncé cette alliance, à avoir demandé de faire tomber la monarchie des Saoud, « Daech qui a réussi », qui il y avait pour relayer les intérêts de l’Iran et de la Russie, avec un petit coup de peinture russe sur la carlingue du souverainisme.

L’Europe, le Brexit, le TAFTA, le nucléaire, l’OTAN, etc, sur tous nos sujets régaliens, sur tous les sujets, le débat démocratique finit par pencher du côté de l’intérêt objectif de Poutine. C’est problématique et c’est suspect.

Et il est vrai, si d’aventure nous reprenions un peu notre lucidité, qu’un attentat islamiste rappelle la vraie priorité. Faut-il du cochon dans les cantines scolaires ?

Mon malaise, c’est d’avoir le sentiment que quelque chose nous prend pour des cons.
Je ne veux pas qu’on prenne mes compatriotes pour des cons.
Je ne veux pas qu’on prenne les Européens pour des cons.
Je veux qu’aucun humain ne soit pris pour un con.

Voilà, voilà, voilà. Voilà ce sur quoi délibère la démocratie pendant que les loups s’approchent et dévorent une partie des frontières terrestres extérieures et font ripaille de nos cerveaux.

Il y a là, à mes yeux, un mystère. Si elle était encore là l’une des deux Simone Weil ou Veil pourrait me renseigner sur la manière dont le mal conquiert les esprits. C’est le sujet.

Nous ne pourrons pas aller bien loin dans ce XXIe siècle sans protéger et nourrir le libre-arbitre qui nourrit la liberté de tous les peuples.

Elle ne se nourrit de rien d’autre et ne trouve son aise que de la qualité du libre-arbitre que l’on instruit. Je ne distingue pas les démocraties des autres régimes constitutionnels de ce point de vue.

Cela implique que le combat qui doit nous réunir et que certains veulent cristalliser autour d’une spécialisation de la théorie du clash des civilisation, via l’affrontement Occident vs Sud Global est une invention, nourrie aux hormones de croissance du ressentiment des uns et de la culpabilité des autres, pour que nous nous trompions toujours de cible.

Ce prisme est attrayant. Il est attrayant comme un mensonge.

Pour revenir au 11-Septembre-2001, le mythe consistant à dire que nous avons eu affaire à une organisation non étatique résistera-t-il à une analyse rigoureuse ? A celle dont nous ne sommes pas vraiment capables avec le système d’information tel qu’il est ?

De là où mon chemin m’a placé, la scène de crime parle toute seule. Les liens et les convergences objectives affleurent la surface des opacités et des apparences.

Il est advenu – on appellera ce phénomène comme on le veut – que dans la nuit du 13 au 14 novembre 2015, sur fond des variations Goldberg de Johann Sébastian Bach par Glenn Gould, une partie du voile s’est levé.

Je n’ai pas tout vu ni tout compris d’un coup. Mais j’ai compris ce qu’il ne fallait pas regarder pour avoir une chance de commencer à voir.

Combien y a-t-il de manières d’influer sur le cours d’une rivière qui s’appellerait l’histoire avec un grand H?

Pendant que notre attention était focalisée sur l’assassinat du commandant Massoud et qu’Al-Qaida agitait des spectres que nous avions envie de voir pour confirmer notre vision des choses, pendant ce temps, la conférence de l’antiracisme de Durban I, en Afrique du Sud, ouvrait de vraies vannes pour nous submerger idéologiquement ; pour rentrer, dans toutes les têtes, la pomme de discorde que constitue le mythe de la Palestine et insinuer, jusque dans les plus prestigieuses universités, un antisémitisme au carré.

L’opération du 7/10/2023 du Hamas ne fait qu’appliquer, comme si sa forme antédiluvienne, ne suffisait plus, la formule de cet antisémitisme au carré : parce que l’un est juif et parce que l’autre est palestinien.

Que d’intelligences, vraisemblablement honorables, au départ, se sont éventrées sur ce double écueil.

Oui, c’est ce que je dis car c’est cela, à partir de mon non-académisme, que je discerne.

C’est le danger dont je suis seul à oser vous avertir.

La clé de l’Histoire, fournie avec le mode d’emploi, dans la rue arabe, comme on dit par facilité rhétorique, et dans les esprits occidentaux, devrait être celle-là.

Elle est tentante.
Elle ouvre l’enfer.

Elle s’offre à l’intellect dont elle épouse la forme des serrures.
Il faut créer une autre clé. Une clé de justice. Réparatrice.
La Politique sert justement à ça.

Refaisons de la grande politique !

Emmanuel Macron a eu raison de dire, le 27 février dernier, que nous ne pouvons rien exclure, et que nous ne pouvons pas exclure, par conséquent, d’intervention terrestre pour défendre l’Ukraine.

Il est plus que temps de prendre la mesure de la menace russe et des calculs monstrueux qui l’animent.

Le président Macron ne mérite pas la petite bronca politico-médiatique qu’une partie de la classe politique lui a réservé. L’histoire jugera.

Nous ne faisons que commencer à comprendre la nature de ce à quoi nous avons affaire.

Nous n’avons pas fini de découvrir son visage.

De toute façon, le choix est simple. Ou bien nous découvrons son visage ou bien il couvre le nôtre du masque de l’infâmie.

Normalement, nous avons une Marseillaise pour comprendre ce qu’il faut faire.

Ce n’est pas la première fois que cela arrive dans l’histoire, mais à cette échelle, avec les conséquences sur l’Ordre du Monde que cela fait peser, cela n’est jamais survenu.

Ne vous demandez pas comment le nazisme a subjugué le peuple allemand, il l’a fait comme la révolution nationaliste russo-poutinienne et la révolution islamique subjuguent et tentent de partitionner notre temps et notre espace.

Il y a eu un petit miracle auquel il faut rendre justice. Il s’appelle Zelenski. Je crois qu’on ne se rend pas compte comment, au soir du 24 février 2022, il a fait sonner une charge inattendue, surprenante et héroïque face à la tyrannie russe.

Les Ukrainiens ne peuvent pas perdre et nous devons gagner.
Européens, nous n’avons pas le droit de nous laisser endormir !

PS: Je suis candidat à la candidature sur la liste Renaissance aux Elections Européennes du 9 juin. Si légitimité il y a à ce que je me vois confié l’honneur de représenter les Européens, c’est en vertu de cette parole de sécurité. Je l’ai extirpée à ce qui ressemble à un chaos pour la lever et en faire le matériau du bouclier de notre civilisation. Merci.

A un roi. A un Commandeur.

L’Arabie Saoudite, gardienne des lieux saints de l’Islam, doit sauver l’Islam. Tout l’y prédestine.
Elle a cette responsabilité.
Elle seule peut livrer cette bataille, là où elle peut être définitivement gagnée, pour le bien de l’Humanité.
Ce n’est pas une guerre qui espère du sang.
C’est le jihad.

Le 11 Septembre 2001 visait davantage à briser l’alliance stratégique du Royaume avec l’Occident que les tours jumelles.
Il n’a pas été loin, en exploitant les failles du sunnisme, de réussir.
Nous serions aujourd’hui sans espoir s’il avait réussi. Il n’a pas ménagé ses efforts, mais il a déjà échoué.

Le 7 Octobre 2023 n’est pas que le jour où Israël est attaqué. C’est le jour où Allah est trahi. Où la terre sainte est souillée par l’illégitime.

C’est le jour où l’Islam, par des voies nécessairement impénétrables, peut être sauvé et peut sauver la Foi ou la « non Foi » du Monde, la Liberté et le libre-arbitre dont le monde, pour son équilibre et sa diversité, a besoin.

C’est cette offrande, resplendissante et si difficile à regarder, qui est faite au Royaume d’Arabie Saoudite.

Ce jour procure au Royaume l’occasion d’authentifier la Grandeur qui est la sienne, de renvoyer la force qui a été projetée sur le monde le 11 Septembre 2001 au néant d’où elle vient.

Il lui faudra un courage que seul Allah, que seul Dieu, est susceptible d’inspirer.
Il faudra à un Roi un courage que seul Dieu, que seul Allah, peut inspirer à son âme.

Il n’y a rien d’autre dans le Ciel.

La lapidation de Satan, à Mina, n’est pas à un seul usage de répétition symbolique, Altesse et protecteurs de la Foi, si elle ne s’exerce pas quand Satan est là et qu’il avance avec ses mensonges et travestissements.

Tout le monde ne sait pas le reconnaître.
Tout le monde ne peut le reconnaître.
Mais le sort du monde, parfois, tient à quelques personnes auxquelles la providence a voulu accorder ce don, cette lourde bénédiction.

Il faut discerner l’influence qu’il exerce dans les esprits et quels leviers il utilise pour l’étendre.
Le XXIe siècle semble fait pour lui plaire.
Si la lapidation de Satan est répétée, au pèlerinage saint de la Mecque, ce n’est pas en vain.
Le maintien du geste, c’est le maintien de la vigilance et elle n’est pas là pour permettre à n’importe qui de convoquer la Ummah, cela pour la livrer, au nom du très haut et miséricordieux, elle et le Livre Saint, aux griffes du vil esprit de corruption.

Ad-Dajjâl est là et il se découvre.

Je prie donc l’Arabie Saoudite, humblement, de reconnaître qui agit et de le rejeter selon la seule loi du Jihad qui vaille : vaincre le mal dans la sainte âme, dans le saint esprit.

A un roi. A un Commandeur.

En attendant la fusion nucléaire

La technologie de la fusion nucléaire doit libérer, à terme et lorsqu’elle sera pleinement éprouvée, le monde de la servitude aux énergies fossiles et à la dépendance à un combustible rare.

Elle changera la face du monde en permettant de s’affranchir des chantages énergétiques et, dans une limite à vérifier, de sa cherté.

La communauté internationale doit impérativement préparer les conditions de cette transition avec les pays producteurs d’hydrocarbures, particulièrement de l’OPEP, pour lisser au mieux, sur la période conduisant à l’émergence de centrales à fusion, la préservation des intérêts vitaux respectifs.

Si nous devons éviter, nous qui sommes consommateurs, des tensions qui nous impactent si durement aujourd’hui, grâce à des tiers, nous devons garantir à ces pays, à la communauté qu’ils forment (OPEP -), un mécanisme de retour en matière de stabilité.

On ignore combien de décennies seront nécessaires pour aboutir à la maturité de la fusion, mais l’attitude agressive de la Russie oblige dès aujourd’hui à calculer ce changement d’horizon et à se garantir mutuellement, dans un cadre à définir, des risques d’un effondrement systémique.

De tels accords ne peuvent pas impliquer des États qui ont une approche égoïste voire criminelle de leurs ressources.

Sans relever formellement de tels mécanismes, le Mondial Qatar 2022, dévoile des perspectives sur lesquelles construire.

Le sujet stratégique est sur la table.

Il n’attend qu’à être enrichi.

Les forces que la Russie a mis en œuvre doivent se retourner contre elle

Pour avoir été le premier et le seul à avoir décelé, quelques jours à peine après qu’ils eurent été perpétrés, la probabilité que les attentats de 11 Sept 2001 avaient pour principal objet d’atteindre le socle stratégique que représentait l’alliance entre l’Arabie Saoudite et l’Occident, j’attire l’attention des membres de l’OPEP et, particulièrement, de l’Arabie Saoudite, sur la nécessité d’être du bon côté de l’histoire lorsque la chimère géopolitique russe, qui n’a pas sa place en ce monde, va s’écrouler.

Le rôle pris par le royaume saoudien à la demande des Etats-Unis, de 1985 jusqu’à son effondrement, dans la chute de l’Union Soviétique est considérable puisque cela a privé l’URSS des ressources budgétaires qui lui étaient nécessaires, conduisant à l’asphyxie économique du bloc.

Personne ne me fera croire que, au sein du KGB, puis du FSB, et notamment autour de Vladimir Poutine, cette responsabilité n’a pas fait couver le feu de la vengeance la plus froide et qu’elle a revêtu la forme, par exploitation de l’effet d’aubaine ou dans le cadre d’un noyautage plus subtil, des attentats de 11 Sept 2001.

Al-Qaida et la nébuleuse islamiste ont été, probablement, (l’Iran a été condamné https://wp.me/p5MpF4-1O7), les pions tactiques de la stratégie conjointe de l’Iran, ses officines et de la Russie poutinienne.

Après l’invasion de l’Ukraine, Sergeï Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la fédération de Russie, est allé à Riyad rencontrer son homologue saoudien.


Quelques jours auparavant, Mohamed Bin Salman le prince héritier d’Arabie Saoudite dans une interview, publiée dans la Saudi Gazette, a pris ses distances avec l’administration américaine.

Je l’ai dit comme un avertissement – et surtout déploré – à plusieurs reprises, au cours de ces dernières années, c’est une grande faute de ne plus reconnaître ses alliés. On les abandonne à nos ennemis.

Il me semble que MBS en fait payer, aujourd’hui, d’une certaine manière le prix. L’OPEP se refusant à compenser le pétrole russe.

Qu’a bien pu dire Lavrov au cours de sa rencontre avec son homologue saoudien sur l’enjeu du prix du pétrole qui, comme en 1985, est un élément vital pour financer le fonctionnement de la fédération russe et la guerre en Ukraine ? La Russie a également des cartes en main par rapport à son allié iranien.

Ce qui s’est passé en 1985 doit aussi être encore sur la table ou, à tout le moins, à l’esprit de tous.

L’Arabie Saoudite est, à nouveau, en grand danger et doit disposer d’une solution, à l’intérieur de son ambitieux et légitime agenda de transition et de modernisation.

Le rapprochement avec Erdogan, qui, au moment de sa proximité avec Poutine, a sorti la vidéo concernant le sort de Jamal Khashoggi, représente aussi un élément qui doit retenir notre attention sur le jeu qui s’est opéré, ses tenants et aboutissants.

Il y a quelque chose qui ne peut être contesté. L’Europe, les Etats-Unis, la Turquie et l’Arabie Saoudite ont été, au cours de ces vingt dernières années, attaquées par la Russie comme jamais cela ne fut pratiqué pour renverser la géopolitique mondiale.


Elle a, pour parvenir à ses fins, usés de tous les registres et de toutes les armes possibles et imaginables.
Il faut que les forces qu’elle a mis en œuvre se retournent, les unes après les autres, contre elle.


Ma réflexion stratégique publié en 2016.
https://www.edilivre.com/vulnerabilite-des-democraties-a-l-age-de-la-mondia-2571dccb4d.html/

Les nuits de cristal rodent toujours

D’une nébuleuse initiale, on est aujourd’hui à la tentative d’établissement d’un califat avec son territoire et l’islam comme frontière et débordement de lui-même.

Le théâtre d’opération et son agenda doivent être considérés à travers une grille de lecture objective. Celle qui déroule son défilé d’avatars, cristallisant l’épopée délirante de la résurgence d’un l’Islam des origines et usant sciemment de tous les signes de l’horreur et de l’abomination pour nous sauter à l’esprit, et empêcher nos esprit modernes du recul salutaire sur les événements, pour révéler leur signification réelle. Lire la suite « Les nuits de cristal rodent toujours »