A un professeur. A une école. A un militaire.

Que ceux qui croient au hasard hystérique quand un premier domino tombe à #KfarAza et en fait tomber un autre, au prix de la vie du professeur #DominiqueBernard à #Arras, lèvent la main.

Que ceux qui n’y voient pas un agenda du terrorisme plaqué sur l’agenda de nos démocraties et, plus largement, la plus sournoise des machinations contre l’Ordre du Monde, que ceux-là lèvent la main.

Ils vont être de moins en moins nombreux à le faire tant les ficelles sont grosses et les évidences remarquables.

J’ai écrit, il y a plusieurs mois, que plus les élections Européennes s’approcheraient, plus la visibilité de la « menace islamique » grandirait. Il y a un lien, plus objectif qu’on ne le croit, généralement, entre ces phénomènes.

La nébuleuse du terrorisme est-elle aussi nébuleuse qu’elle a voulu, par des rideaux de fumée, le faire croire ?

On peut ajouter, à l’enjeu crucial d’une #EuropePuissance qui n’est pas, c’est un doux euphémisme, désirée à l’Est, la question de l’#UkraineWar, où la Russie ne doit pas pouvoir faire autre chose que s’enliser et perdre.

Elle ne mérite rien d’autre.

L’Ukraine n’est pas le Vietnam ou l’Afghanistan ou le que sais-je de la Russie, elle est-ce qui révèle qui est la Russie de Poutine, quelle est son âme. Un

On peut ajouter la perspective, désormais ajournée, du rapprochement israélo-saoudien.

Il suffit d’un « fou d’Allah » pour tout faire capoter.

L’explication suffit ?

L’explication vous suffit ?

Est-ce que cela, à force de sinistre répétition, n’interroge pas, finalement, la conscience que l’on peut être amené à se faire des événements et de leur déroulé ?

Nous devons rester des esprits libres. Ce n’est pas facile. Sait-on vraiment ce que cela veut dire être un esprit libre?

Ce qui est sûr c’est que ce ne sont pas les événements qui commandent à un esprit libre ce qu’il doit penser.

#SamuelPaty nous dit cela. #DominiqueBernard, le professeur tué, aujourd’hui, à Arras, nous dit cela.

Si nous écoutons bien, aussi, les élèves tués à l’école Ozar Atorah ne nous disent pas autre chose.

L’esprit de ces enfants témoigne, pour les siècles des siècles, de cette exigence.

C’est ce qu’est l’école. C’est ce qu’elle doit être. Sous tous les cieux.

C’est ce que doit être l’enseignement. Sous tous les cieux.

C’est ce que sont le collège et le lycée. C’est ce qu’est l’université quand elle n’est pas renversée, taguée, profanée par des dérives idéologiques.

Les lieux d’enseignement doivent rester cela. Des sanctuaires pour la connaissance et l’éveil. L’éveil et la connaissance.

Lorsqu’ils ont été le théâtre de drames, nous leur devons le sursaut de l’intelligence.

Il ne suffit pas, alors, d’un épouvantable crime pour enfermer la vision du monde dans la dialectique à laquelle les terroristes, et ceux qui les endoctrinent et les inspirent, veulent nous clouer.

Il y a, dans nos démocraties et au-delà, déjà beaucoup trop de volontaires et d’idiots qui s’empressent de chevaucher un attelage de mots vindicatifs ou faussement patriotes ou altermondialistes, qui sont des attelages dressés pour venir enfourcher nos langues.

Il faut se méfier des condamnations qui viennent toutes seules. Ce ne sont pas eux les chevaux héroïques, ce ne sont pas les montures fières et les Pégase du sens étoilé, qui sortent du champ commun pour décoller, sur un coup de sabot, vers la vérité.

Pour que seule la vérité triomphe.

L’humanité ne sait naître et renaître que de cela.

Nous sommes dans cette croisée des chemins.

L’utilité première du « terrorisme islamique » est une utilité politique, tristement politique, bassement politique.

La question qu’il faut se poser, la seule, la plus importante, est : qui ce terrorisme sert-il ?

Nous devons le démasquer.

Il doit être entendu qu’il ne sert pas l’islam. Il s’en sert.

Il faut donc remonter le fil étrange de « L’Effroyable imposture » semé à partir de Damas, si promptement, quelques semaines à peine après le 11 septembre 2001, pour semer la mauvaise graine de la conspiration dans l’esprit des gens.

L’#effroyableimposture a inauguré une perversion qui s’est décuplée pour proliférer dans ce siècle. Ce que dit ce livre, son abject à-propos, mérite d’être disséqué. C’est un cas d’école de la contre-vérité répandant son poison.

Nous devons en repousser la propagation par un effort de présence d’esprit, par un recueillement qui, pour chacun, consiste, dans un monde surexcité par la profusion de messages et d’opinions, à se demander, toujours, ce qui est là, guidant mes émotions, mes colères, mes peurs, mon sentiment d’impuissance.

La culture est au service de la puissance du libre-arbitre.

Sinon.

Sinon, nous perdrons le combat, faute d’avoir les armes de la perversion dans notre arsenal qui est un arsenal juridique, moral et, en dernier lieu, militaire.

Nous devons aux professeurs assassinés, mais encore plus aux générations de professeurs et d’élèves qui vont venir, de conserver l’esprit d’analyse, de l’aiguiser comme le fil de la seule épée qui vaille, celle qui doit terrasser le mal.

Y-a-t-il une autre créature, aujourd’hui, à nommer ?

S’il faut plusieurs épées, provenant de fourreaux immanents et sacrés comme de l’étui de quiconque est appelé à y mêler l’alliage de sa propre vertu, produisons-les.

Nous sommes immortels devant le Mal.

#Arras #Hamas

Nul n’est prophète en son pays

La vérité seule sera réconciliatrice et de nature, par conséquent, à purger le monde de l’excès effroyable et sanguinaire de la violence djihadiste et de toutes les autres à venir.

Si nous acceptons le mensonge, les faux-semblants, si nous acceptons un statu quo bâti sur un socle bancal, alors il nous retombera dessus.

Ceci est valable pour la Syrie, comme cela l’est tout autant pour le régime qui asservit l’Iran à une révolution qui arbore fièrement son ambition islamique ou pour la Russie de Poutine qui s’est faite une spécialité de nager dans les eaux troubles.

Mais la vérité n’intéresse pas grand monde.

Est-ce la démocratie devenue médiatique qui nous écarte autant de ce goût alors qu’elle devrait nous y maintenir?
Peut-être.

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Quelques principes simples sur la nature de notre futur (2)

C’est à la voix des nations de résoudre les crises qui se développent de manière très préoccupante. Il y a une vérité salvatrice à élever par dessus la misère actuelle, par dessus la dégradation du monde, par dessus les mensonges et mystifications, pour établir au niveau qu’il réclame aujourd’hui le règne fructueux de la justice et de la dignité.
Pour former cette voix et lui procurer la force nécessaire, chacun doit clarifier ce qu’il est et quitter les limbes.
Le salut viendra de cette simplicité ainsi que de notre volonté de faire revenir la grâce sur ce monde.

Il faut que les nations, formées de peuples, se souviennent de ce qu’elles sont, d’où elles viennent et qu’elles se souviennent même du lieu où elles vont. Cela est inscrit dans leurs gènes bien plus profondément que ne l’est la procession trompeuse de leurs signes distinctifs.

Bien à vous.