Coup (s) d’Etat

La toile de fond devant laquelle s’agitent toutes nos démocraties rendues malades d’elles-mêmes, c’est Vladimir Poutine qui la tend. La France y sombre.

Un coup d’État peut s’accomplir par un autre moyen que la seule force des armes – ce qui s’apparenterait, d’ailleurs, davantage à la définition d’un « putsch » sur le plan du vocabulaire.
Un coup d’État peut aussi s’opérer, dans le registre de la guerre cognitive à laquelle nous savons que nous sommes confrontés, aujourd’hui, par la subversion politico-médiatique.

Il n’échappe à personne que, même si le témoignage quant au contenu de cet entretien reste apocryphe, Nicolas Sarkozy est celui à qui fut promis, par Vladimir Poutine en juin 2007 au sommet du G8 de Heiligendamm, d’être « roi ».

Si l’on analyse la stratégie de défense et la puissance médiatique mobilisée pour obtenir que « l’exécution provisoire » soit levée, on comprend qu’il existe une entente relevant d’un pacte de corruption, qui lie l’intérêt judiciaire de l’ancien chef de l’État déchu à l’intérêt politique de Marine Le Pen.

Il n’est pas inutile de préciser que Marine Le Pen est aujourd’hui celle à qui l’on promet d’être consacrée reîne — et ce, le plus tôt possible, dans le propre intérêt de Vladimir Poutine.
Elle n’est ni Jeanne d’Arc ni Anne de Bretagne.

Au-delà de la gravité déjà immense de la remise en cause de l’État de droit, ce qui se joue ici et maintenant, est, très exactement et sous les yeux de tous, un coup d’État politico-médiatique destiné à renverser la République Française afin de satisfaire le maître du Kremlin, désireux de voir ses placements en Europe, et en particulier, ceux consentis en Grand-Bretagne et en France, seuls pays continentaux « dotés », lui rapporter les dividendes de la capitulation, attendus.

Le Peuple français est le dindon de cette pitoyable farce, à laquelle un ancien président sacrifie ici piteusement le corps sacré de la France.
C’est un sacrilège impardonnable.
C’est un crime savamment prémédité qui doit couvrir son auteur de honte et justifie pleinement, compte tenu de la gravité de la conspiration ici ourdie, le mandat de dépôt demandé par le tribunal à titre provisoire.

Le système d’information et certains de ses clercs — complaisants dans quelques cas, complices dans tant d’autres — trahissent la confiance du peuple.

Personne ne doit permettre cela.
Nous devons, Peuple Français, faire le ménage.

@EmmanuelMacron

Poutine à Sarkozy:  »Je ferai de toi un roi »

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