Il faut que Marine Le Pen accède au pouvoir rapidement pour couper l’herbe sous le pied d’Emmanuel Macron s’agissant de la mise à jour du périmètre sur quel s’exerce la dissuasion nucléaire française. Les idiots utiles qui multiplient les « Macron Démission » servent le Kremlin.
La France entre dans une période de turbulence institutionnelle où les appels à la démission du président et la montée des forces populistes convergent avec un contexte international explosif.
Or, selon des sources du renseignement allemand relayées par @ObsDelphi, le Kremlin étudie la faisabilité d’une attaque directe contre l’OTAN, non nécessairement pour vaincre militairement, mais pour briser la cohésion européenne et semer la paralysie stratégique.
1. Le facteur temporel
Le calendrier de la désorganisation politique française — motions, divisions parlementaires, campagnes présidentielles anticipées — coïncide désormais avec le calendrier d’opportunité russe.
Autrement dit : le moment où la France risque d’être institutionnellement affaiblie correspond à celui où Moscou a besoin d’une faille politique majeure à l’Ouest pour tester la solidité de l’OTAN.
2. Le verrou doctrinal français
Le président Emmanuel Macron a annoncé qu’il prononcera début 2026 un discours sur la mise à jour de la doctrine de dissuasion nucléaire française, actuellement en cours d’actualisation (Frankfurter Allgemeine Zeitung, TF1info).
Cette mise à jour vise à préciser :
- le périmètre exact de la protection nucléaire française (territoire national ou sécurité européenne élargie) ;
- les conditions d’emploi de la force de dissuasion dans un contexte d’hybridation des menaces (cyber, spatial, cognitif).
L’échéance est donc stratégique : tant que ce discours n’a pas été prononcé, la doctrine française reste dans une zone d’ambiguïté que Moscou peut exploiter.
3. L’enjeu d’un changement de pouvoir
Une arrivée de Marine Le Pen à l’Élysée avant cette échéance :
- gèlerait la révision doctrinale ;
- affaiblirait la crédibilité de la dissuasion française ;
- désolidariserait la France du consensus nucléaire occidental ;
- et ouvrirait la voie à une redéfinition du périmètre stratégique européen au profit de la Russie.
C’est pourquoi le Kremlin a tout intérêt à précipiter le chaos politique en France — via :
- la manipulation émotionnelle de thèmes agricoles, industriels, identitaires ;
- la saturation cognitive des réseaux sociaux (Mercosur, ChatControl, inflation, OTAN) qui ouvrent un millestone populiste au Rassemblement National, où les oppositions sont chaleureusement invitées à picorer;
- la normalisation du discours anti-institutionnel (Macron démission, France asservie à Bruxelles).
5. Diagnostic : la guerre avant la guerre
La Russie mène déjà la phase zéro de la guerre, celle de la désactivation du commandement politique européen par l’usure et le doute.
Chaque fois qu’un État vacille — ou qu’un dirigeant est délégitimé —, le coût politique d’une réponse collective augmente.
Dans ce contexte, la paralysie institutionnelle devient une arme de destruction lente.
6. Conclusion : urgence d’une réponse française
Il appartient au peuple français et il n’appartient qu’à lui :
- de tenir le cap institutionnel jusqu’à la clarification doctrinale de 2026 ;
- de contrer les relais cognitifs internes et externes qui servent de chambre d’écho à la stratégie russe ;
Cela permettra à la France de reformuler un discours stratégique souverain, clair, lisible par les alliés comme par les adversaires.
> La Russie n’a pas besoin d’attaquer Paris si Paris se désarme intellectuellement.
C’est sur cette ligne que la France doit reconstruire son unité stratégique avant 2026.
