THÉORIE ÉTENDUE DE L’INFORMATION

Références

[i] J’ai développé à ce sujet l’hypothèse qu’il avait été écarté non pour une fiabilité qui aurait jugée insuffisante par les organisateurs et planificateurs du 11-Septembre-2001, mais pour assurer un témoignage à charge contre l’Arabie Saoudite.

[ii] Sir Roger Penrose (né en 1931) est un mathématicien, physicien théoricien et cosmologiste britannique, lauréat du prix Nobel de physique 2020 pour ses travaux sur la formation des trous noirs et la démonstration que leur existence découle naturellement de la relativité générale d’Einstein.
Professeur émérite à l’Université d’Oxford, il est également connu pour ses contributions majeures à la géométrie, à la théorie de la gravitation, à la cosmologie quantique et à la philosophie de l’esprit.

Lorsque la physique quantique et la cosmologie approchent des origines ou des confins de l’univers, les catégories classiques — matière, temps, espace, sujet, objet — se dissolvent. À ce point de fusion entre l’esprit et la structure du réel, ce que la religion nommait « Dieu » cesse d’être un être séparé pour apparaître comme le champ même de la possibilité d’être.

Chez Penrose, le terme « Dieu » n’est jamais employé au sens théologique. Pourtant, son modèle d’univers cyclique conforme (Conformal Cyclic Cosmology, CCC), sa théorie de l’effondrement objectif de la fonction d’onde (Objective Reduction, OR), et son hypothèse d’une conscience non calculable — développée notamment avec le neurologue Stuart Hameroff — laissent entrevoir un principe organisateur immanent : une intelligence diffuse inscrite dans l’architecture du cosmos.

[iii] Retranscription du post complet: « Aujourd’hui, aucun professeur ne peut lancer, sans hypocrisie, à ses étudiants : « Bien sûr, vous connaissez tous – cet auteur, – ce poème, – ce roman, – cette doctrine ». De telles évidences n’existent plus ; il n’y a plus de socle commun de références culturelles. » Il faut partir du principe que rien n’est acquis, pas même le siècle de Racine ou de Victor Hugo (pour ne parler que de la littérature, mais c’est peut-être pire en histoire), pas même le sens des mots les plus simples (j’ai dû expliquer « probité » à des étudiants de master). Parfois, on fait semblant, sans être dupe, de manier une référence connue de tous, et le propos revient simplement à dire : « Vous êtes censés savoir de quoi je parle », « hâtez-vous de le lire »… C’est un usage pédagogique de la culpabilisation, qui ne doit pas être poussé trop loin. Car il ne sert à rien de culpabiliser les étudiants. Il faut réparer ce qu’on peut et pousser les plus motivés à rattraper l’énormité du retard que notre laxisme éducatif a produit. Pas le choix. »

[IV]Racine historique du lexique générationnel: Capa et la « Generation X » (1953). Robert Capa, Generation X, photo-essai publié en 1953 dans Picture Post (UK) et Holiday Magazine (USA).
Première utilisation notoire du terme « Generation X » pour désigner les jeunesses d’après-guerre – « inconnues, suspendues, ni héroïques ni triomphantes » (Il est possible de retrouver des extraits via Magnum Photos et plusieurs archives numérisées.).

  1. La Génération Z comme acteur politique dans les mobilisations contemporaines
    a) Maroc (2024–2025)

Dans les manifestations sociales majeures de 2024–2025, plusieurs médias marocains et internationaux parlent explicitement des « protestations de la génération Z » (احتجاجات جيل Z).
Articles de référence:

  • The New Arab, « Morocco’s Generation Z drives anti-government protests »
  • France 24, couverture vidéo et analyses sur les mobilisations de jeunes et le rejet de la vie chère
  • Presse marocaine : références à جيل Z dans les analyses politiques et sociales

b) Iran (2022–2024)

Le mouvement déclenché par la mort de Mahsa (Jina) Amini a été décrit par de nombreux chercheurs comme une révolte conduite par Generation Z.

Références:

  • Journal of Democracy, « Iran’s Bold Generation Z » (analyse approfondie du rôle systémique de la jeunesse née après 1995)
  • Al Jazeera, The Guardian, New Lines Magazine : nombreuses analyses sur la centralité de « Gen Z » dans le soulèvement
  • Témoignages relayés sur BBC Persian et Iran International

c) Turquie (2023–2024)

Des manifestations contre les décisions judiciaires visant Ekrem İmamoğlu ont été analysées comme l’expression directe de: « l’exaspération de la génération Z » – Source : tribune dans Le Monde (édition internationale). Cette jeunesse turque, plus éduquée, plus connectée, moins conservatrice que les générations précédentes, se heurte à la verticalité autoritaire du système.

d) Afrique – jeunesse en révolte transfrontalière. Plusieurs analyses voient une dynamique générationnelle commune:

Analyses sociologiques sur la convergence des colères (chômage, corruption, inflation, téléconnectivité sociale)

  1. La Génération Z face à l’anxiété globale

Des travaux récents interprètent la crise de la jeunesse contemporaine comme dérèglement cognitif issu d’une saturation informationnelle:

  • Jonathan Haidt, The Anxious Generation (2024), sur les effets psychiques des réseaux sociaux et d’une « panique civilisationnelle diffuse ».
  • Études en psychologie sociale sur l’effondrement du sentiment de sécurité ontologique chez les 15–25 ans
  • Rapports de l’OMS sur l’augmentation massive de l’anxiété et des troubles attentionnels chez les jeunes depuis 2010

Ces travaux éclairent la composante psycho-cognitive de la génération Z. Plusieurs chercheurs, éditorialistes ou géopoliticiens notent que la génération Z est la première à:

  • grandir dans une perception constante de risque global (climat, conflits, crise démocratique),
  • internaliser l’idée d’un monde au bord de la rupture,
  • anticiper — émotionnellement et cognitivement — la possibilité réelle d’un troisième choc historique mondial, non nécessairement militaire, mais systémique.

Références :

  • Foreign Policy, note sur « Gen Z as a crisis generation »
  • Analyses du Peace Research Institute Oslo (PRIO) sur les perceptions globales du conflit
  • Articles de The Economist sur les anxiétés civilisationnelles de Gen Z

Ouvrages utiles pour prolonger la réflexion:

  • Jonathan Haidt — The Anxious Generation (2024)
  • Jeffrey Arnett — travaux sur Emerging Adulthood (2000–2020)
  • Klinenberg — Going Solo, pour les mutations sociales centrifuges
  • Shoshana Zuboff — The Age of Surveillance Capitalism, sur le rôle du digital dans la formation/malformation cognitive
  • Recherches du Oxford Internet Institute sur comportements numériques
  • Études du World Values Survey sur l’évolution du rapport au politique et au symbolique chez les 18–25 ans

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