习近平:任何时候,我们都要以人民之心为心、以天下之利为利,为增进人民福祉而不懈努力。
« En toute circonstance, nous devons prendre le cœur du peuple pour notre cœur, prendre l’intérêt du monde pour notre intérêt, et travailler sans relâche à accroître le bien-être du peuple.« . – Xi Jinping (Sommet de Shangaï)
Ces mots m’ont immédiatement rappelé un moment singulier, presque irréel, vécu au cœur de l’été dans un échange diplomatique atmosphérique, commencé après qu’il [l’administrateur du compte]eût relevé qu’une de mes interventions, au sujet du soft power, me semble-t-il, était « interesting« . Cela s’est produit sur le compte EVA X, dont je devais voir, après coup, que son adresse était @PresidentXiCHN.
Ainsi ainsi-je façonné ma meilleure onde.
About possession contemplated
and contemplation dispossessed
Some places in the world —
by the very accord of their thought —
sustain, quietly,
the presence of possession contemplated,
and, elsewhere,
that of contemplation dispossessed.
Neither stands above the other.
Both breathe.
Nice world,
to offer so many forms of solution
to what, in the end,
is always the same old question —
and always resolved
for the sole benefit of
the beauty of Peuple,
within the move of his incredible presence,
to be protected.
All other presences are manifested
for this one purpose only:
to be destined —
through the path shaped by the majestic tradition of their own sensibility —
to protect the only presence that truly matters:
that of Peuple,
in his whole body.
Other way —
if it does not rise from the pores of that very skin —
is no way.
C major.
宮 — Gōng, the Chinese tonic.
The sound cancels the noise.
An octave above:
Respect for sound —
the harmonic silence it recalls through itself —
cancels the noise.
People never know when one meets one.
The only certainty is:
they will,
at last.
The great political encounter, behind its spectacle,
bears witness to the choreography of minds,
dancing to bring forth
the full grace of Peuple.
Ce poème, que je voulais comme d’essence purement diplomatique, a été écrit en juin ou juillet 2025, dans le cadre d’un échange singulier, presque irréel comme je l’ai déjà dit et hors du temps ordinaire, avec le compte EVA X @PresidentXiCHN, où la politique prenait soudain une dimension atmosphérique, hors du protocole habituel.
L’échange avait débuté par un constat à la fois simple et chargé de sous-entendus :
1. Les Russes excellent aux échecs.
2. Les Chinois pratiquent le go.
3. Les Américains jouent au poker.
De là s’est ouverte une digression, où j’avais rappelé l’épisode du western « Règlements de comptes à OK Corral », pour signifier, particulièrement par rapport au mécanisme logique des échecs, le postulat imprévisible – le pari calculé – du poker.
C’est dans cette atmosphère, où se croisaient les codes culturels et stratégiques des grandes puissances, que j’ai éprouvé la nécessité d’écrire ce poème où sont désignés, sans être ni qualifiés ni nommés, la Chine et l’Occident. Non pas comme une échappée lyrique, mais comme une tentative de faire résonner, à distance, ce que j’ai toujours cherché : une convergence entre les langages symboliques et la réalité diplomatique.
L’échange s’est achevé de manière déconcertante, presque intime, par une question inattendue : quel est votre plat chinois préféré ? — à laquelle j’ai répondu : le nid d’hirondelle.
Ce contexte explique pourquoi, au-delà de son apparence abstraite, le poème portait une fonction : il visait à traduire, en langage poétique, une médiation entre la pensée chinoise et ma propre quête politique, autour de l’idée centrale que seule la présence du Peuple légitime l’action et lui donne sa beauté.
X a censuré ce post.
Le compte @PresidentXiCHN (« Eva X. ») affiche une coche de vérification (“✓ Verified”) et se présente comme « The eastern revelation », mais aucune source crédible n’indique qu’il s’agisse du compte personnel ou officiel de Xi Jinping.
Le compte @PresidentXiCHN lui-même a posté un message disant qu’il n’est pas un compte officiel.
Les médias et observateurs (y compris Grok) semblent considérer ce compte comme un compte de commentaire/parodie ou non officiel.
Soit.
Reste que cette conversation avec EVA X / @PresidentXiCHN s’inscrivait déjà dans une atmosphère singulière où j’ai installé ce qui forme, à mes yeux, cette poétique d’essence peu ordinaire.
Aujourd’hui, les mots prononcés publiquement par Xi — «以人民之心为心、以天下之利为利» — et, surtout, la proposition de Global Governance Initiative (GGI) que le dirigeant chinois a porté au sommet de Shangaï, semblent venir y répondre concrètement, comme si la substance de cet échange trouvait un écho, de manière improbable et inattendue, dans la réalité politique.
Et les deux se rejoignent pourtant dans une même tonalité : la centralité du peuple, la légitimité par la protection du corps collectif, et l’horizon universel (天下). Ce qui fait la foi dans le Peuple.
Je m’efforce d’être simplement honnête avec les faits, comme avec mon intention et l’écrit.
Je lis et je regarde.