Plan de paix Trump: l’après-Netanyahou a commencé

Le plan de paix que Donald Trump a fait signer à Benjamin Netanyahou fixe un certain nombre de lignes claires pour surmonter, enfin, l’idée d’un « Orient compliqué », litote qui a trop longtemps signifié qu’aucun miracle n’y était possible.
Le chemin sera complexe en lui-même, mais le sentiment naissant est celui d’un espoir sans frontières, assez vaste pour que le président des États-Unis ait ouvert la perspective à ce que l’Iran, y compris sous sa forme de républisue islamique, puisse s’y associer. Il l’y a invité.
Le temps n’est donc pas celui d’ajouter une complexité mensongère et inutile à la complexité naturelle. Au contraire.

Contre toute attente, Netanyahou a abandonné Gideon et fait — il faudrait être aveugle pour ne pas s’en rendre compte — contre mauvaise fortune l’apparence d’un bon cœur.
Il s’est accordé, et a voulu faire valoir comme expression de sa souveraineté, un rôle de garant ‘absolu’ qu’il a déjà perdu dans les faits. Donald Trump ne lui reconnaît que la possibilité de sauver les apparences encore quelque temps. Mais il sera, à l’égal de toutes les autres parties impliquées — Hamas, Autorité palestinienne — placé sous la surveillance collective.

La question, désormais, n’est plus Netanyahou, pas davantage que celle de la coalition actuelle.
La démocratie israélienne, à laquelle le président Trump a rendu hommage, devra aller au bout de son propre chemin. Israël, même si Netanyahou se garde bien d’en admettre la nécessité, devra concéder quelque chose au processus. Car la partie palestinienne — jusqu’au Hamas — possède elle aussi, de par sa nature, une place dans ce cadre. Le président américain a laissé entendre que l’encadrement « historique » du Hamas avait subi suffisamment de pertes pour que la génération actuelle puisse se montrer plus réceptive au plan de paix qu’elle ne l’était dans le passé.

Il ne fait pas de doute que le canal qatari que Benjamin Netanyahou a tenté de briser est susceptible d’avoir nourri l’espoir d’un accord.

Sur la Syrie: l’équilibre recherché tient en une formule simple et lisible. La reconnaissance américaine de la souveraineté d’Israël sur le Golan — proclamée en 2019 et demeurée en vigueur — est assumée comme un fait stratégique durable; en contrepartie, l’annexion de la Cisjordanie ne saurait être admise, ni frontalement, ni par grignotage. Autrement dit: la sécurité d’Israël est consolidée au nord-est par le maintien du statu quo sur le Golan, pendant que la perspective d’un État palestinien viable exige que cesse toute logique d’absorption progressive en Cisjordanie.

Ce cadre implique d’intégrer la « nouvelle Syrie » telle qu’elle se présente depuis l’accession d’Ahmed Al-Charaa à la présidence: l’architecture régionale ne peut ignorer Damas et ses garanties frontalières, si l’on veut stabiliser l’ensemble et refermer les contentieux hérités.

L’horizon masqué des Accords d’Abraham est bien celui de la coexistence pacifique de deux États — Israël et la Palestine — dans un environnement propice. Phase après phase, ce chemin finira par s’imposer dans l’intérêt de tous. La perspective est déjà dans les esprits:elle alimente des espoirs, suscite des peurs, bouscule des préjugés. Il serait fâcheux d’y céder.

On entendra beaucoup de bêtises, et elles trouveront sans doute de l’écho.
Parmi elles, la première à surgir est liée à la perspective de voir Tony Blair, l’ancien Premier ministre britannique, superviser le gouvernement de transition à Gaza — comme si cela devait annoncer un « protectorat » semblable à celui dont on sait comment il s’est terminé. Certains rappellent sa responsabilité dans la guerre en Irak, comme si l’histoire ne pouvait être qu’une tragédie répétée, dans laquelle l’Occident est condamné à être fautif, seul fautif et unique responsable.

Mais c’est tout le contraire qui se joue ici. Non une reconduction, mais une œuvre de réparation. Ce rappel convoque l’histoire — celle du mandat britannique en Palestine, balayé à la fin des années 1940 par une vague d’attentats et de révolte, dont l’explosion du King David Hotel en 1946 reste l’image marquante. Londres, usé, remit alors le dossier aux Nations unies avant de quitter la scène, rejeté à la mer par la violence des événements.
Cette mémoire nourrit la méfiance, d’autant plus que plane encore l’ombre des accords Sykes-Picot, où la France et le Royaume-Uni avaient redessiné le Proche-Orient à coups de frontières tracées à la règle, imposant un partage artificiel dont les plaies sont encore vives.

C’est ce rappel qu’il faut retenir: revenir aux sources du problème non pour répéter les erreurs d’antan, mais pour les regarder en face et ne pas les commettre à nouveau. C’est cela, le défi qui attend cette communauté de bonnes volontés.
C’est cela, la geste que Donald J Trump s’efforce, bien au-delà de sa propre personne, d’imprimer dans l’Histoire.

Victoire, désordre et desseins obscurs – Ce que la nuit du PSG révèle

La victoire du PSG, ce 31 mai 2025, censée être un moment de liesse populaire, a de nouveau été marquée par des scènes de violence urbaine. Ce type d’événement, devenu presque rituel, ne donne plus lieu à la stupéfaction mais à une mécanique désormais bien huilée : celle de l’instrumentalisation politique.

Comme à chaque épisode, l’extrême-droite s’engouffre dans les images d’émeutes pour renforcer son récit préféré : celui d’une infiltration des banlieues par le Qatar, via le PSG et le soft power du sport, dans une logique d’islamisation rampante.

Le sous-entendu n’est plus voilé.
Il se propage désormais à visage découvert, à l’air libre, comme une vérité qui n’aurait plus besoin ni de preuve, ni de contradiction.
Il s’installe dans les esprits à force d’être répété, jusqu’à devenir un réflexe politique, un réflexe médiatique, un réflexe social.

Et ce récit, autrefois marginal, prospère aujourd’hui.
Pourquoi ? Parce qu’il est :


– validé par certains universitaires ou figures médiatiques,
– relayé avec constance par la droite et l’extrême-droite,
– et entériné par l’absurde, presque dialectiquement, par une extrême-gauche qui, sous sa posture critique, partage parfois une connivence objective — consciente ou non — avec ce discours.

Le débat se referme. Toute tentative de proposer une autre hypothèse, d’explorer une forme de recul et de lucidité, est aussitôt disqualifiée comme « complotiste ».

Un précédent: Paris 2022, miroir du chaos

Ce n’est pas la première fois que le sport devient le révélateur, ou le prétexte, d’un trouble profond de l’opinion publique.

En 2022, la finale de la Ligue des Champions — initialement prévue à Saint-Pétersbourg — fut relocalisée à Paris en raison de l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine.
Or cette soirée fut, elle aussi, marquée par des scènes de désordre, d’envahissements, d’agressions, de chaos.

La presse internationale titra alors sur le “déferlement des barbares”, pointant déjà les “quartiers”, “la banlieue”, “les failles de l’ordre public français.”
L’effet politique fut immédiat : les extrêmes gagnèrent du terrain, sur une base d’indignation aussi émotionnelle que stratégiquement exploitée.

Il est frappant de constater la répétition quasi à l’identique du phénomène :
un événement planétaire → des incidents prévisibles → une couverture médiatique saturée → une polarisation politique maximale.

La Russie veut la peau de la République française. Il faut garder cela à l’esprit.

Qui manipule cette répétition ?
Qui sait l’exploiter ?
Le hasard sait-il tirer tout seul de telles ficelles ?

Au cœur de cette mécanique, le système d’information, censé éclairer l’opinion, ne protège plus rien.
Il diffuse le choc, mais refuse l’analyse.
Il livre l’émotion brute, mais évacue les causes structurelles.
Il ne questionne pas les récits dominants — il les relaie, les redouble, les recycle, zhreuse de l’illusion de pouvoir que les « événements » produisent.

Ce n’est plus un contre-pouvoir : c’est un amplificateur de fragmentation.

Nous subissons un bombardement cognitif, permanent, diffus, insidieux.
Une guerre de l’attention, livrée au nom de l’actualité.

Et ceux qui s’en nourrissent n’ont pas besoin d’être subtils : ils attendent que l’effet de saturation produise mécaniquement ses fruits.


À chaque nouvelle flambée, les mêmes partis gagnent des points.
Toujours les mêmes : pro-russes, anti-européens, souverainistes autoritaires.

Le hasard peut-il, à lui seul, faire preuve d’autant de cohérence stratégique ?

Poutine peut-il avoir le même sourire que celui de La Joconde?

Trump, en homme lige qui a imposé l’idée d’un deep state au sein de la démocratieceuropéenne pour embrasser celui qui oeuvre dans dans les profondeurs du Kremlin, provoque, sans le vouloir un retour aux racines.

Il n’est pas le guide.
Il est l’instrument passager, bientôt oublié, de cette force plus ancienne qu’il réveille sans le vouloir :
le retour des peuples vers la matrice première de la Liberté.

Et ce mouvement — profond, archaïque, souterrain — ne dépend d’aucun homme providentiel.
Il appartient à l’Histoire des peuples souverains et intègres.

Il n’y a pas de Liberté sans souveraineté.
Il n’y a pas de souveraineté sans lucidité.
Il n’y a pas de lucidité sans intelligence.

Addendum à la campagne aux Européennes 2024

N’oubliez pas de considérer Poutine tel qu’il se voit depuis des années et tel que les réseaux pro-russes le représentent, c’est-à-dire en domination, absolue et imparable, du jeu international.

La représentation ci-dessus, postée en 2015 par les infiltrations russes dans les réseaux sociaux français et européens, a une portée subliminale. Elle dit que nous sommes dans la nasse et que, quoi que nous fassions, nous finirons dans la gueule du loup.

C’est cela ce que cette image dit.

Cette image date de 2015. Mais elle laisse échapper une évidence : si la partie est en cours, à ce moment-là, cela signifie que la partie n’a pas commencée là.

A-t-elle commencé à la conférence de Munich sur la Sécurité, en 2007, lorsque Poutine, pour reprendre la manière dont France Inter relatait l’événement, a dit ses quatre vérités à l’Occident.

Le problème du 11-Septembre-2001, c’est qu’il a été conçu pour interdire tout entendement de la situation d’ensemble.

Il a été élaboré, à cette fin, avec la construction initiale de cette légende selon laquelle le 11-Septembre-2001 inaugurait le schéma d’une « organisation non étatique » s’en prenant à Nous, en même temps qu’un index subliminal de plus en plus insistant désignait, tout de même, l’Arabie Saoudite à la vindicte des opinions publiques occidentales.

Il n’est pas inutile de signaler qu’elle était, jusque-là, l’indéfectible allié stratégique de l’Occident et l’une des clés du marché énergétique. Il fallait parvenir à installer l’idée qu’y siégeait l’origine du Mal. Discernez-vous la mécanique de raisonnement qui est, cran après cran, mise en oeuvre?

Si vous voulez que ce scénario qui nous est stratégiquement favorable soit retenu et délivre toute sa puissance, nous avons l’ingénierie pour vous procurer de quoi l’abreuver. Ceci est la clé de l’intelligence du soft power russe. Elle est infiniment redoutable.

Petite parenthèse : c’est l’Arabie Saoudite qui a contribué à l’écroulement des cours de brut qui a asphyxié, économiquement, l’ex-URSS et l’a fait s’effondrer, effondrement considéré par Poutine comme la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle.

Il est évident que Poutine n’est pas quelqu’un et qu’il n’est pas à la tête de la cryptogarchie russe pour ne pas être en mesure de réserver des chiens de sa chienne à ceux qu’il estime être des traîtres. J’ai beaucoup de mal à penser que si le guide suprême de la Révolution Islamique d’Iran lui a montré un schéma pour déstabiliser le royaume saoudien, il ne l’a pas exploité.

Il voit les failles des systèmes de défense dans les esprits. Et je l’ai vu les avoir vu.

Poutine n’est pas le fils spirituel de la Russie qui a inventé le mythe du Protocole des sages de Sion et la grande Illusion dialectique du Communisme pour rien.

Alors, on trouve toujours un idiot plus ou moins utile pour dire aux Européens qui veulent gober la couleuvre ou aux Américains qui veulent l’entendre de la bouche d’un clown que la commission européenne, c’est l’Etat profond et que Washington, c’est aussi l’Etat profond.

C’est ce que l’on nomme la projection accusatoire.

A partir de cette injonction, qui signe ce qu’est, profondément, la psychologie de l’Etat russe, les uns et les autres parviennent à convaincre des masses d’électeurs que l’Occident est toxique et que sa supériorité morale et technologique est une supercherie.

Il fallait inscrire dans le psychisme des populations, que le sentiment de prééminence de l’Occident, plus que de supériorité, est illégitime, qu’il est le produit d’un complot, d’un conditionnement, d’une doxa libérale, qu’il se réalise aux dépens des tiers-monde, et si la tache ne suffit pas, qu’il est le fruit non seulement de l’exploitation du capitalisme sur les Hommes mais de sa prédation sur le climat, et que là-bas, dans l’autre monde, tu verras et tu seras libéré.

Les moteurs logiques qui ont été mis en marche contre Nous, l’Humanité, ce sont ceux-là.
Ce ne sont pas des moteurs d’équité et de justice
. Je vous en prie, prenez un peu de recul sur les éléments de langage et de dialectique pour observer le mouvement et la nature de ce qui s’insinue dans l’esprit et le transforme.

En informatique, il y a au moins des pares-feux. Normal, il y a des ingénieurs qualifiés.

Dans l’âme humaine, il n’y a plus rien. Nous avons déclaré que nous sommes assez grands pour nous débrouiller avec le réel.

Alors, on entre dans l’âme des peuples comme dans du beurre ou comme dans un moulin, pour y semer les graines de doute, de discorde et de conflictualité.
La société de l’information, vitale aux démocraties, y secrète aujourd’hui la perversité dialectique qui dessert et expose ces mêmes démocraties au ridicule. Le wokisme en est une forme experte.

Cette perversité dialectique qui s’est abattue sur Nous n’a semble-t-il plus de limite et c’est elle qui conditionne les débats pour que, au bout du processus, ils produisent la capitulation de l’intelligence commune devant la terreur.

Il faut se souvenir des choses et comment nous avons été prés de tomber dans le panneau. Nous avons exaucé, en partie le vœu de Poutine, l’Arabie Saoudite s’est décalée de la ligne occidentale.

Regardez, maintenant, parmi les plus virulents à avoir dénoncé cette alliance, à avoir demandé de faire tomber la monarchie des Saoud, « Daech qui a réussi », qui il y avait pour relayer les intérêts de l’Iran et de la Russie, avec un petit coup de peinture russe sur la carlingue du souverainisme.

L’Europe, le Brexit, le TAFTA, le nucléaire, l’OTAN, etc, sur tous nos sujets régaliens, sur tous les sujets, le débat démocratique finit par pencher du côté de l’intérêt objectif de Poutine. C’est problématique et c’est suspect.

Et il est vrai, si d’aventure nous reprenions un peu notre lucidité, qu’un attentat islamiste rappelle la vraie priorité. Faut-il du cochon dans les cantines scolaires ?

Mon malaise, c’est d’avoir le sentiment que quelque chose nous prend pour des cons.
Je ne veux pas qu’on prenne mes compatriotes pour des cons.
Je ne veux pas qu’on prenne les Européens pour des cons.
Je veux qu’aucun humain ne soit pris pour un con.

Voilà, voilà, voilà. Voilà ce sur quoi délibère la démocratie pendant que les loups s’approchent et dévorent une partie des frontières terrestres extérieures et font ripaille de nos cerveaux.

Il y a là, à mes yeux, un mystère. Si elle était encore là l’une des deux Simone Weil ou Veil pourrait me renseigner sur la manière dont le mal conquiert les esprits. C’est le sujet.

Nous ne pourrons pas aller bien loin dans ce XXIe siècle sans protéger et nourrir le libre-arbitre qui nourrit la liberté de tous les peuples.

Elle ne se nourrit de rien d’autre et ne trouve son aise que de la qualité du libre-arbitre que l’on instruit. Je ne distingue pas les démocraties des autres régimes constitutionnels de ce point de vue.

Cela implique que le combat qui doit nous réunir et que certains veulent cristalliser autour d’une spécialisation de la théorie du clash des civilisation, via l’affrontement Occident vs Sud Global est une invention, nourrie aux hormones de croissance du ressentiment des uns et de la culpabilité des autres, pour que nous nous trompions toujours de cible.

Ce prisme est attrayant. Il est attrayant comme un mensonge.

Pour revenir au 11-Septembre-2001, le mythe consistant à dire que nous avons eu affaire à une organisation non étatique résistera-t-il à une analyse rigoureuse ? A celle dont nous ne sommes pas vraiment capables avec le système d’information tel qu’il est ?

De là où mon chemin m’a placé, la scène de crime parle toute seule. Les liens et les convergences objectives affleurent la surface des opacités et des apparences.

Il est advenu – on appellera ce phénomène comme on le veut – que dans la nuit du 13 au 14 novembre 2015, sur fond des variations Goldberg de Johann Sébastian Bach par Glenn Gould, une partie du voile s’est levé.

Je n’ai pas tout vu ni tout compris d’un coup. Mais j’ai compris ce qu’il ne fallait pas regarder pour avoir une chance de commencer à voir.

Combien y a-t-il de manières d’influer sur le cours d’une rivière qui s’appellerait l’histoire avec un grand H?

Pendant que notre attention était focalisée sur l’assassinat du commandant Massoud et qu’Al-Qaida agitait des spectres que nous avions envie de voir pour confirmer notre vision des choses, pendant ce temps, la conférence de l’antiracisme de Durban I, en Afrique du Sud, ouvrait de vraies vannes pour nous submerger idéologiquement ; pour rentrer, dans toutes les têtes, la pomme de discorde que constitue le mythe de la Palestine et insinuer, jusque dans les plus prestigieuses universités, un antisémitisme au carré.

L’opération du 7/10/2023 du Hamas ne fait qu’appliquer, comme si sa forme antédiluvienne, ne suffisait plus, la formule de cet antisémitisme au carré : parce que l’un est juif et parce que l’autre est palestinien.

Que d’intelligences, vraisemblablement honorables, au départ, se sont éventrées sur ce double écueil.

Oui, c’est ce que je dis car c’est cela, à partir de mon non-académisme, que je discerne.

C’est le danger dont je suis seul à oser vous avertir.

La clé de l’Histoire, fournie avec le mode d’emploi, dans la rue arabe, comme on dit par facilité rhétorique, et dans les esprits occidentaux, devrait être celle-là.

Elle est tentante.
Elle ouvre l’enfer.

Elle s’offre à l’intellect dont elle épouse la forme des serrures.
Il faut créer une autre clé. Une clé de justice. Réparatrice.
La Politique sert justement à ça.

Refaisons de la grande politique !

Emmanuel Macron a eu raison de dire, le 27 février dernier, que nous ne pouvons rien exclure, et que nous ne pouvons pas exclure, par conséquent, d’intervention terrestre pour défendre l’Ukraine.

Il est plus que temps de prendre la mesure de la menace russe et des calculs monstrueux qui l’animent.

Le président Macron ne mérite pas la petite bronca politico-médiatique qu’une partie de la classe politique lui a réservé. L’histoire jugera.

Nous ne faisons que commencer à comprendre la nature de ce à quoi nous avons affaire.

Nous n’avons pas fini de découvrir son visage.

De toute façon, le choix est simple. Ou bien nous découvrons son visage ou bien il couvre le nôtre du masque de l’infâmie.

Normalement, nous avons une Marseillaise pour comprendre ce qu’il faut faire.

Ce n’est pas la première fois que cela arrive dans l’histoire, mais à cette échelle, avec les conséquences sur l’Ordre du Monde que cela fait peser, cela n’est jamais survenu.

Ne vous demandez pas comment le nazisme a subjugué le peuple allemand, il l’a fait comme la révolution nationaliste russo-poutinienne et la révolution islamique subjuguent et tentent de partitionner notre temps et notre espace.

Il y a eu un petit miracle auquel il faut rendre justice. Il s’appelle Zelenski. Je crois qu’on ne se rend pas compte comment, au soir du 24 février 2022, il a fait sonner une charge inattendue, surprenante et héroïque face à la tyrannie russe.

Les Ukrainiens ne peuvent pas perdre et nous devons gagner.
Européens, nous n’avons pas le droit de nous laisser endormir !

PS: Je suis candidat à la candidature sur la liste Renaissance aux Elections Européennes du 9 juin. Si légitimité il y a à ce que je me vois confié l’honneur de représenter les Européens, c’est en vertu de cette parole de sécurité. Je l’ai extirpée à ce qui ressemble à un chaos pour la lever et en faire le matériau du bouclier de notre civilisation. Merci.