Julian Assange, l’Europe et la zone de libre-échange transatlantique

Depuis la divulgation de fils diplomatiques et de documents militaires sensibles, sur son site Wikileaks, Julian Assange est enfermé dans l’ambassade de l’Equateur, allié stratégique de la Russie, à Londres où il a trouvé asile. La Russie l’a lui a refusé.
Cette situation dure depuis 2012.
Celui que certains considèrent comme le héros moderne de la démocratie s’est exprimé hier sur les ondes d’Europe 1. Il déroule ses accusations sur les Etats-Unis, la NSA et ses considérations sur ce qui, à partir de là, doit s’imposer à la France. Certains considèrent que la France, patrie des droits de l’Homme, s’honorerait à accorder l’asile « diplomatique » au cybermilitant, considéré en 2012 comme la 66é personne la plus puissante du monde.

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Les heures impossibles de la démocratie russe

Le Figaro rapporte ce jour, 21 février 2015, que « des dizaines de milliers de personnes ont défilé aujourd’hui dans le centre de Moscou pour exprimer leur soutien au président Vladimir Poutine et manifester leur opposition à toute velléité de soulèvement populaire sur le modèle ukrainien ». Mais le soulèvement de type ukrainien a bon dos car il induit que toute contestation de ce qui se passe en Ukraine et des dérives du pouvoir est une trahison à l’égard de la Russie et, par cette seule dialectique, cela autorise la légitimité de la plus sévère des répressions.

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La Russie sur un chemin tragique

La politique de M. Poutine est un obstacle au développement de la Russie, comme elle est une menace pour la sécurité européenne. La Russie d’aujourd’hui connaît un désarroi politique qui la porte dans une surenchère nationaliste et la pousse à courir derrière son passé. Lire la suite « La Russie sur un chemin tragique »

Vous avez dit crise de la représentation ?

Nous vivons incontestablement une grave crise de la représentation, mais elle n’est peut-être pas là, notamment au cœur de la Ve République, où trop de nos compatriotes se délectent de la situer et où d’autres désignent qu’elle est.

Ce que porte en elle une aussi longue crise de la représentation que celle que notre pays traverse, c’est la difficulté à se reconnaître dans le fonctionnement des institutions, dans la représentation politique, dans sa propre culture, et, au bout de ce phénomène, dans la République.

Cela nous place dans une gigantesque confusion où nous sommes collectivement englués et cette confusion est devenue le guide que nous chérissons.

C’est par elle que nous en sommes à considérer que la solution à notre trouble est de réaliser en quelque sorte un parlement à notre image, en termes de parités, d’équilibre des forces, et d’illusions, comme si, la représentativité était assurée par une simple et mensongère tentative de réplication permanente, dans le grand manège de nos avatars médiatiques.

On sait que cette course ne satisfera ni personne ni le but que nous assignons d’abord aux institutions, celui – même si nous sommes près de l’oublier – de nous dépasser afin que, justement, nous puissions nous y reconnaître et nous y ressourcer.

Si l’on admet qu’il y ait une crise de la représentativité, il est possible d’aller au-delà du miroir, de le traverser, et d’aller à la première des institutions. Il me semble, alors, que cette difficulté se trouve tout entière dans le fait que nous ne nous reconnaissons pas dans l’argent autant que nous devrions pouvoir le faire.

Certes, nous l’aimons, nous le désirons, nous le haïssons parfois, mais nous n’avons pas avec lui, avec ce qu’il représente, un rapport aussi sain et équilibré qu’il devrait l’être. Lire la suite « Vous avez dit crise de la représentation ? »