Il y aurait donc, alors que partout dans le monde les pays musulmans ou accueillant d’importantes communautés musulmanes, sont en proie à des désordres souvent sanglants sans parvenir à juguler les méfaits du terrorisme islamique, un islam parfait et il faut savoir, il est temps de savoir, qu’il siège au centre de l’Iran, et que la Révolution Islamique mise en oeuvre par l’ayatollah Khomeiny en est l’architecture aboutie et sereine. Lire la suite « La révolution islamique d’Iran se pose en modèle de civilisation »→
Il est né en 1939 et règne depuis 1989, en qualité de Guide Suprême de la Révolution, sur le destin de la nation iranienne. Avant d’exercer la charge la plus haute au sein du régime dont il a été un des artisans, l’ayatollah Khanenei a été un proche de son fondateur, l’ayatollah Khomeini, qui a chassé en 1979 le chah d’Iran du pouvoir.
Derrière l’image faussement rassurante du grand-père de la nation, Ali Khamenei est un stratège. Parmi de nombreuses oeuvres, il a rédigé un corpus intitulé « L’être des deux cent cinquante ans » et se déclare comme le descendant du prophète Mahomet, dont il affiche le turban noir autour de la tête qui fait de lui, à ce titre, un sayyid.
Mais la violence entoure et jalonne l’irrésistible parcours de cet homme vers le pouvoir.
Certains le jugent responsable, par exemple, de l’incendie qui a ravagé, le 19 août 1978, le cinéma Rex à Abadan, où 400 personnes ont péri carbonisées. Wikipédia explique que ce drame a été retourné par les Mollahs dans leur intensive entreprise de prédication contre le chah d’Iran.
Attentats, assassinats, exécutions massives, fatwas (dont celle émise à l’encontre de Salman Rushdie, l’auteur des « Verset sataniques »), la Révolution Islamique d’Iran a trouvé en celui qui s’est installé en son coeur un service qui dépasse le voeu même, probablement, de Khomeini.
Le temps viendra de tirer au clair les conditions dans lesquelles la seconde guerre d’Irak a été déclenchée. Aujourd’hui encore, chacun se satisfait de la thèse généralement admise selon laquelle elle résulte d’une initiative des Américains fondée sur une série de mensonges d’Etat, n’ayant pour but que le contrôle du pétrole.
Cette thèse, il est vrai, a plusieurs mérites. Lire la suite « Une brêve histoire de la Révolution Islamique d’Iran »→
« Grâce à Dieu, le peuple iranien préservera ce précieux trésor et en profitera davantage ; et il parviendra à l’appui de ces volontés et cette perspicacité au summum du progrès, d’autant plus que les ennemis n’y peuvent rien. ». Ce sont les mots prononcés, le 28 novembre dernier, par l’ayatollah Khamenei devant les commandants des Bassijids, composante importante des forces de la Révolution Islamique d’Iran. Lire la suite « Iran: les menaces telles qu’elles sont »→
Il y a, s’agissant de la Révolution Islamique mise en oeuvre par le guide suprême d’Iran, une sorte de déni paradoxal.
Depuis le 11-septembre 2001, avec plus d’éclat qu’auparavant, les terroristes nous tiennent au rythme de la trotteuse et dans la suspension du temps auquel nous fixent leurs attentats et les menaces pour nous faire oublier le grand mouvement pendulaire et ce qu’il dissimule derrière sa propre évidence géopolitique. Lire la suite « La Révolution Islamique d’Iran « se prépare à assumer des rôles à l’échelle mondiale » »→
Les efforts de François Hollande pour mettre en place, après les attentats du 13 Novembre, la grande coalition anti-daesh qui aurait regroupé Russes et Américains, Iran et pays du golfe, Européens, ne verra pas le jour.
M. Laurent Fabius, ministre des Affaires Etrangères, n’excluait pas, s’agissant des forces à engager au sol de pouvoir associer sur le terrain l’Armée Syrienne Libre et l’armée du régime.
Sans surprise, pourtant, le Kremlin, ce matin (27/11/2015), a officiellement rejeté l’idée d’une coalition internationale unique. Les divergences sont trop importantes.
Les Russes et les Iraniens continueront donc de faire leur guerre particulière contre le terrorisme en concentrant leurs efforts sur la sauvegarde de Bachar El-Assad et de son régime, tandis que la coalition regroupant occidentaux, pays du Golfe, Jordanie, européens, livrera, elle, la bataille contre l’hydre terroriste.
Tout au plus, les Russes consentent-ils un niveau de coordination, destiné à éviter des « incidents », tel celui qui s’est produit à la frontière turco-syrienne où un de leur bombardier a intentionnellement ignoré les avertissements avant d’être abattu, en début de semaine. Lire la suite « Tant que nous n’aurons pas compris… »→
Depuis le 11-septembre 2001, avec plus d’éclat qu’auparavant, les terroristes nous tiennent au rythme de la trotteuse et dans la suspension du temps auquel nous fixent leurs attentats et les menaces pour nous faire oublier le grand mouvement pendulaire et ce qu’il dissimule derrière sa propre évidence géopolitique.
La révolution islamique ne dort pas. Les chiites d’Irak subissent deux attaques, l’une qui s’accomplit à visage trop découvert et l’autre à visage dissimulé. Résoudre la question syrienne ne résoudra pas la question d’ensemble que nous pose cette révolution si sûre de son intelligence.
Lorsqu’on a un doigt dans l’œil, on ne recouvre pas la vue en se plantant un autre doigt dans l’autre œil.
Bien à vous.